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Un roman crypté sur notre France contemporaine, qui a hérité de Rome son système de caste, son hypocrisie, sa dissimulation, sa rhétorique politique et sa ségrégation sociale...
Nous sommes à Rome, juste à l’heure où elle va dominer le monde, au septième siècle, au temps de César.
C’est la capitale du monde, une ville immense et monstrueuse où s’observent et se haïssent Crassus, Cicéron, Catulle, Pompée, César ou Caton.
Spartacus vient d’être tué, Cléopâtre est en ville, l’ambition et la violence sont en ménage, l’art et le sexe s’entendent comme la vis et l’écrou.
Tous les vices qui rendent la vie irrésistible s’épanouissent quand les vertus qui la rendent pénible s’évanouissent.
Cicéron a fait de la morale son fonds de commerce, se présentant comme la voix du peuple alors qu’il est un défenseur acharné du Sénat et des intérêts de l’aristocratie.
Publius Claudius Pulcher, héritier de la famille la plus noble de Rome, se fait adopter par un esclave, change son nom en Clodius, se fait élire tribun de la plèbe et chasse Cicéron de Rome.
Cicéron prend le parti de Pompée, Clodius celui de César. La guerre entre eux dura dix ans et la République n’y survécut pas.
Leur lutte est racontée ici par un philosophe grec, Metaxas, l’ami le plus brillant et le plus sarcastique de Clodius qui le fait venir d’Athènes à Rome pour lui écrire les discours qui lui permettront d’affronter Cicéron à armes égales dans des joutes oratoires où il oppose la démocratie réelle de Clodius à la démocratie formelle de son adversaire.
Metaxas tombe sous le charme de cette ville merveilleuse, accueillante, féminine et effrayante. Puis il va découvrir le sort des capitales qui règnent sur le monde  : quand elles n’ont plus d’ennemis étrangers à leur mesure, elles se suicident.
Voici ses Mémoires, qui racontent la chute de la République romaine et la mort de Cicéron.