Après la mort de Joan Didion en 2021, ses héritiers découvrent, sur le bureau de son appartement new-yorkais, un classeur contenant une série de notes soigneusement ordonnées. Rédigées à la manière d’un journal et adressées à son mari – John Gregory Dunne –, ces pages racontent les séances de l’écrivaine chez son psychiatre, de 1999 à 2003.
Dans ce volume inédit, Joan Didion aborde avec une intimité bouleversante les obsessions que l’on retrouve dans son œuvre littéraire : ses liens complexes avec sa fille adoptive Quintana, la relation fusionnelle avec son mari, ses questionnements sur la maternité, le rôle central de l’écriture dans son quotidien comme dans sa vie sociale, sa crainte de la dépendance, de la maladie et de la mort. Au moment où Joan écrit ce journal, Quintana est en proie à un alcoolisme sévère tandis que sa dépression est au cœur des angoisses maternelles. Ravagée par la culpabilité, une question hante Joan : comment protéger sa fille sans l’empêcher d’être libre ?
Dans la continuité de L’Année de la pensée magique et du Bleu de la nuit, Notes à John constitue l’ultime pièce d’un triptyque tragique de la littérature contemporaine. Ce texte posthume jette une lumière nouvelle sur les drames que Joan Didion s’apprête à traverser – la perte imminente de son mari puis de sa fille – et offre aux lecteurs un accès intime à une parole vulnérable, dénuée d’artifice. On y retrouve la langue précise, tendue et lumineuse de l’autrice, mais aussi la sincérité poignante de l’une des plus grandes écrivaines américaines de notre temps.
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Josée Kamoun
Dans ce volume inédit, Joan Didion aborde avec une intimité bouleversante les obsessions que l’on retrouve dans son œuvre littéraire : ses liens complexes avec sa fille adoptive Quintana, la relation fusionnelle avec son mari, ses questionnements sur la maternité, le rôle central de l’écriture dans son quotidien comme dans sa vie sociale, sa crainte de la dépendance, de la maladie et de la mort. Au moment où Joan écrit ce journal, Quintana est en proie à un alcoolisme sévère tandis que sa dépression est au cœur des angoisses maternelles. Ravagée par la culpabilité, une question hante Joan : comment protéger sa fille sans l’empêcher d’être libre ?
Dans la continuité de L’Année de la pensée magique et du Bleu de la nuit, Notes à John constitue l’ultime pièce d’un triptyque tragique de la littérature contemporaine. Ce texte posthume jette une lumière nouvelle sur les drames que Joan Didion s’apprête à traverser – la perte imminente de son mari puis de sa fille – et offre aux lecteurs un accès intime à une parole vulnérable, dénuée d’artifice. On y retrouve la langue précise, tendue et lumineuse de l’autrice, mais aussi la sincérité poignante de l’une des plus grandes écrivaines américaines de notre temps.
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Josée Kamoun