« La civilisation occidentale est unique et universelle, même si tout en elle, à l’évidence, n’est pas universel. » Le mode de vie occidental s’exporte, jusque dans son besoin de consommation frénétique auquel la culture n’échappe pas. Cette culture devient culture-monde, abondante, éphémère, monnayable. La gloire éternelle n’est plus de mise mais la reconnaissance immédiate qui passe par la valeur marchande. Pour la première fois donc, culture et globalisation coexistent, de façon déstabilisante, inquiétante peut-être. Dans un univers hypermoderne dominé par la logique de l’excès, qu’en est-il du capitalisme culturel ? Doit-on parler d’uniformisation à l’occidentale ou de réinvention de la différence ? La culture-monde signe-t-elle la fin de l’originalité ? Dans un langage clair et accessible, les deux auteurs abordent des questions aussi variées que l’art business, les marques, le cinéma, ou la Haute Culture. Un essai polémique et vivifiant.