Epouse du comte de Provence, Marguerite fut la dernière reine de France, sans avoir jamais régné, quand son mari eut pris le nom de Louis XVIII. Piémontaise, ni belle ni facile, elle fascine par son non-conformisme absolu. L'auteur la suit de son enfance à Turin à son arrivée à la cour de France, puis, des fastes de la monarchie déclinante aux déboires de l'exil, exil où elle emmène sa lectrice, son âme damnée, Madame de Gourbillon, une intrigante de haute volée, et plus encore si l'on essaye de lire entre les lignes d'une aventure qui entraîna les deux femmes à travers l'Europe. Chassées de ville en ville à mesure que Napoléon approchait, elles échouèrent finalement en Angleterre où la pauvreté et la maladie accablèrent l'infortunée souveraine jusqu'à sa mort en 1810.