Paru pour la première fois en 1977, L’épouvante l’émerveillement est le récit à la première personne des débuts dans la vie d’une jeune fille, Pamela, de sa naissance à l’âge de treize ans. L’originalité de ce roman du langage tient d’abord à sa performance littéraire : elle consiste à adapter le parler de Pamela suivant les époques. Plus l’héroïne grandit, plus son champ lexical s’enrichit. Immergé dans la conscience de Pamela, le lecteur découvre les raisonnements sommaires d’un nourrisson fasciné par son propre corps. Les mois passent, le bébé devient un enfant et commence à prononcer des phrases rudimentaires, à s’entretenir maladroitement avec sa mère et sa grand-mère auprès de qui elle grandit. Les années passent. Pamela va à l’école, apprend à connaître les autres ; elle se demande ce que signifient l’amitié, l’amour, l’homosexualité, l’hétérosexualité. Le soir, elle discute avec ses peluches, leur raconte sa journée, leur confiant ses peines et ses craintes.
En se mettant dans la peau de son protagoniste, Béatrix Beck imagine avec génie l’émerveillement d’un être face à un monde inconnu, aussi inquiétant qu’enthousiasmant. L’épouvante l’émerveillement est encore et surtout une réflexion originale sur l’enfance. Pamela n’est pas une enfant stéréotypée. Elle perçoit la perversité des adultes, les manipule ou essaye de les manipuler, ne tient pas ce qu’ils disent pour la vérité. Alors que sa vie commence à peine, elle est fascinée, obsédée puis terrifiée par la mort. Ses craintes, ses élans, ses joies, ses peines sont les mêmes que ceux des grandes personnes. Et si le monde des enfants était plus sérieux que celui des adultes ?
En se mettant dans la peau de son protagoniste, Béatrix Beck imagine avec génie l’émerveillement d’un être face à un monde inconnu, aussi inquiétant qu’enthousiasmant. L’épouvante l’émerveillement est encore et surtout une réflexion originale sur l’enfance. Pamela n’est pas une enfant stéréotypée. Elle perçoit la perversité des adultes, les manipule ou essaye de les manipuler, ne tient pas ce qu’ils disent pour la vérité. Alors que sa vie commence à peine, elle est fascinée, obsédée puis terrifiée par la mort. Ses craintes, ses élans, ses joies, ses peines sont les mêmes que ceux des grandes personnes. Et si le monde des enfants était plus sérieux que celui des adultes ?