« Je suis homosexuel. Ma famille ne le sait pas. Mes parents sont arrivés en France du Congo au début des années 90. Je grandis à Sevran, avec cinq sœurs, une armée d’amazones au style extraordinaire. Mon univers : la sapologie. J’enfile une veste à épaulettes larges, des escarpins, et je pars affronter les moqueries, les réflexions, dans la rue ou à l’école.
La mode me rend plus fort, le cinéma aussi. Je me trouve une deuxième famille de femmes puissantes et belles, Audrey Hepburn, Catherine Deneuve, Jeanne Moreau, Marilyn Monroe. Paillettes, Hollywood et telenovelas.
Mais adolescent, je veux mourir. Juste avant de sauter, je vois Marylin trottiner dans Certains l’aiment chaud. La dernière réplique du film me revient : nobody’s perfect. Je redescends. Marilyn m’a sauvé la vie. »
De Sevran aux marches du festival de Cannes, Régis Nkissi nous raconte le drame du harcèlement mais aussi le rôle de l’humour, et la magie de l’imagination.
La mode me rend plus fort, le cinéma aussi. Je me trouve une deuxième famille de femmes puissantes et belles, Audrey Hepburn, Catherine Deneuve, Jeanne Moreau, Marilyn Monroe. Paillettes, Hollywood et telenovelas.
Mais adolescent, je veux mourir. Juste avant de sauter, je vois Marylin trottiner dans Certains l’aiment chaud. La dernière réplique du film me revient : nobody’s perfect. Je redescends. Marilyn m’a sauvé la vie. »
De Sevran aux marches du festival de Cannes, Régis Nkissi nous raconte le drame du harcèlement mais aussi le rôle de l’humour, et la magie de l’imagination.