« Mon approche de l’histoire coloniale n’est pas celle du chercheur neutre et détaché, car pour la femme noire caribéenne que je suis, les figures que je croise dans les archives ne sont pas seulement des objets d’étude : elles sont mes ancêtres. Et il m’aura fallu du temps pour le comprendre : en les cherchant, c’est un peu moi-même que je cherche ; en les sauvant de l’oubli, c’est moi-même que je tente de sauver… » I. L-C.
Le 11 juin 1840, Victorine Labeau accédait à la liberté. En la commune de Saint-Pierre, chef-lieu de la colonie de Martinique, la jeune femme de 29 ans était affranchie avec ses cinq enfants. Isis Labeau-Cabéria, l’une de ses descendantes, aujourd’hui s’interroge : comment se construit-on dans une lignée de femmes non seulement asservies mais réduites au silence ? En retrouvant leur trace, pour apprendre de leur révolte. Car les luttes anticoloniales et écoféministes, présentes et futures, ne seront effectives qu’à la condition de s’appuyer sur cet héritage.
Chères ancêtres est un livre à la croisée des genres. Un essai incarné, sensuel, poétique, fondé sur une recherche rigoureuse. Isis Labeau-Cabéria exhume les voix oubliées des femmes noires et autochtones - marronnes, sorcières, guérisseuses, insurgées – et tisse une philosophie politique de la survie, enracinée dans la Caraïbe postcoloniale, au croisement des archives, de la mémoire vive et de l’histoire intime.
Le 11 juin 1840, Victorine Labeau accédait à la liberté. En la commune de Saint-Pierre, chef-lieu de la colonie de Martinique, la jeune femme de 29 ans était affranchie avec ses cinq enfants. Isis Labeau-Cabéria, l’une de ses descendantes, aujourd’hui s’interroge : comment se construit-on dans une lignée de femmes non seulement asservies mais réduites au silence ? En retrouvant leur trace, pour apprendre de leur révolte. Car les luttes anticoloniales et écoféministes, présentes et futures, ne seront effectives qu’à la condition de s’appuyer sur cet héritage.
Chères ancêtres est un livre à la croisée des genres. Un essai incarné, sensuel, poétique, fondé sur une recherche rigoureuse. Isis Labeau-Cabéria exhume les voix oubliées des femmes noires et autochtones - marronnes, sorcières, guérisseuses, insurgées – et tisse une philosophie politique de la survie, enracinée dans la Caraïbe postcoloniale, au croisement des archives, de la mémoire vive et de l’histoire intime.
