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Rue de Bablyone suivi de Les Grecs

Théâtre

Jean-Marie Besset

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Les pièces: Rue de Babylone Tard dans la nuit, début janvier, à Paris. Un homme, directeur de journal, rentre dans le bel immeuble haussmannien où il habite. Un sans-abri empêche la lourde porte vitrée de se refermer. Une rencontre commence, là, dans ce hall d'immeuble. Parce que l'homme n'a pas sommeil, et que, chez lui, sa femme et ses enfants dorment paisiblement, que tout repose, il laisse la conversation s'engager. Or, l'un a l'air d'en savoir plus sur l'autre que prévu. Malgré les apparences, seraient-ils plus liés qu'ils ne pensent ? Où il apparaît que le vie des autres est au moins aussi complexe que la sienne propre. Les Grecs A quarante ans, H. et L. forment un couple encore jeune, l'oeil vif, le pelage luisant. Ils vivent avec leurs deux jeunes fils dans une belle maison d'architecte, près de Paris. Ce samedi soir, ils reçoivent à dîner leur ami A., plus exactement le meilleur ami d'adolescence de L., retrouvé depuis peu, avec qui ils sympathisent tous deux. Les enfants sont couchés et le dîner se termine. La conversation s'est engagée sur les héros de L'Iliade d'Homère. Sous le couvert des références littéraires, A. se révèle partisan de la guerre. La guerre contre Troie. La guerre contre l'ordre établi. La guerre contre la famille et contre le couple. A. et L. s'étaient connus en Grèce, lorsqu'ils avaient dix-huit ans. Ils avaient été brièvement amants, à l'époque, avant que le goût d'A. ne se fixe sur les garçons. La vie les a séparés. Ils se revoient depuis quelques mois, par la rencontre coïncidente d'H. avec A., et d'un rapport de désir souterrain qui existe entre les deux hommes, à l'insu de L. Sous l'effet de la boisson et de la frustration à l'image de ce couple « parfait » A. se déchaîne contre L., qu'il traite de bourgeoise puritaine et coincée, sous ses dehors progressistes. Furieuse, L. monte se coucher. Ivre, affalé dans le canapé, H. invite alors A. à lui faire une fellation. Survient alors O., un jeune Algérien sans-papiers qui a suivi A. chez ses amis. Il est hébergé chez A. depuis quelques semaines. Ils ont une relation sado-maso, purement sexuelle pour A., et assez sentimentale pour O. qui rêve d'une vie de couple avec son ami français, avec les avantages que cela pourrait procurer... En chroniquant le glissement progressif de la culture au sexe, du sexe au sentiment, du sentiment à la famille, Les Grecs dynamite l'hypocrisie, les mensonges et les malentendus sur lesquels repose la famille dite « nucléaire ».

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