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Turin, début du XXIe siècle. Un Français d’une trentaine d’années mène avec une Italienne de son âge la vie des jeunes couples d’aujourd’hui. Ils se voient irrégulièrement, ils font l’amour régulièrement, ils s’aiment. Un jour (peut-on dire un beau jour ?) Stefania annonce à son ami qu’elle est enceinte. Pour lui, c’est un choc. Car cet enfant, elle se l’est fait faire sans lui demander son avis. Il considère cela comme une forme de vol – sinon de viol. Il hésite à le dire à Stefania. Dans les paniques inavouées de la paternité qui s’approche, nous assistons aux intermittences du cœur de ce narrateur qui ne sait pas s’il le veut, cet enfant, ou non. Ce qui arrive est-il nécessairement naturel ? Est-ce parce qu’une femme est enceinte que son amant doit l’admettre ? L’indécision (typiquement masculine ?) du narrateur en fera-t-elle un faux-père, comme on dit faux-frère ? On retrouve ici les personnages typiques de Philippe Vilain : une héroïne belle, décidée, quasi divine, et un narrateur amoureux que son amour encombre aussi et qui hésite, hésite, jusqu’à prendre une décision qui n’est peut-être pas la bonne… Faux-père s’inscrit dans la lignée des précédents romans de Philippe Vilain, après la jalousie de L’Etreinte, l’amour filial de La dernière année, la différence d’âge et la séparation du Renoncement, le mariage de L’Eté à Dresde et l’adultère de Paris l’après-midi. A sa manière délicate et toute en finesse, Philippe Vilain y aborde un sujet rarement traité par les écrivains, la paternité. Serait-ce un des derniers tabous ?