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Dictionnaire égoïste de la littérature française

Charles Dantzig

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« L'idée générale de ce livre est qu'on apprend des choses sans s'ennuyer, j'espère. Sur des écrivains, des oeuvres, des personnages, des notions, sur la littérature, en un mot, et même à côté : que la France doit la laitue et le platane à Rabelais, par exemple ; tous les écrivains n'en ont pas fait autant. Et leurs « morts inhabituelles » ! J'ai été étonné, par le nombre d'écrivains morts écrasés par un véhicule. Emile Verhaeren, Roland Barthes, Fagus, Claudien, Jean Follain, Catulle Mendès, le gendre de Théophile Gautier. J'ai essayé de varier les façons de raconter : plutôt que d'exposer ce qu'est A la recherche du temps perdu, ce qui me paraissait assez vain, j'ai cherché ce que ce roman n'est pas. Un article est progressif afin de montrer comment on entre dans un écrivain (« Green »), un autre sert à dire pourquoi on ne lit pas certains chefs-d'oeuvre (« Les Misérables »). Il y a des pour (la plupart), des contre (« Céline », « La Princesse de Clèves »), certains articles servent à parler d'autre chose que de l'auteur même (« Bourges »), on y rencontre « un des romans célèbres les plus mal écrits de la littérature française ». La grande majorité des auteurs est du XXe siècle ; le plus ancien est Villon, le plus récent, Françoise Sagan. Principalement des Français, car si j'avais parlé des Astolphe de Custine anglais, italiens et russes en plus du Français, mon livre aurait fait huit mille pages et autant d'exils par désespoir. Je ne parle que de morts, par équité, si je puis dire. C'est enfin une sorte d'essai d'esthétique, et malgré moi, un autoportrait. Les dictionnaires sont peut-être les moins pesants des livres, qui laissent le lecteur choisir ce qu'il veut, quand il veut, comme il veut, dans le plus grand désordre, pour son éventuel plaisir. »