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Ce que nous avons perdu

Graydon Carter

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Lorsque Georges W. Bush devient président des Etats-Unis en 2001, la balance budgétaire affiche un excédent de 127 milliards de dollars. En 2003, le déficit annoncé est de 374 milliards de dollars - triste record jamais égalé dans l'Histoire de l'Amérique... Une dette nationale qui, en moyenne, s'aggrave de 1,58 milliard par jour ! Mais ce ne sont pas les seuls chiffres qui accusent l'administration Bush, car dans bien des domaines, le bilan est édifiant : Plusieurs centaines de G.I.s morts en Irak, 1,57 million d'entreprises ayant fait faillite en 2002 (là aussi, un record), 152 prisonniers exécutés au Texas gouverné par Bush (plus qu'aucun autre gouverneur de l'Histoire récente des Etats-Unis), 43,6 millions d'Américains sans couverture sociale, 2,4 millions d'emplois supprimés, et les 28 jours de vacances que s'octroie le Président, quand ses concitoyens n'en ont droit qu'à 13... Ce livre n'est pas un réquisitoire enflammé ou un cri de colère contre l'Administration Bush. Il s'agit au contraire de dresser le bilan d'une régression : ce que l'Amérique a perdu en quatre ans. Pourquoi la guerre en Irak se révélera sans doute le plus grand scandale du siècle ? Comment les Américains, champions des droits civiques, ont-ils pu accepter l'abolition de leurs libertés, au nom de la sécurité de leur pays ? Comment met-on une économie à genou en si peu de temps ? Comment peut-on ouvertement se moquer des conséquences désastreuses de nos choix de vie sur l'environnement et les générations futures, et s'affranchir de toutes les règles internationales (protocole de Kyoto, T.P.I., etc) ? Enfin, comment l'Amérique, si longtemps admirée, peut-elle cristalliser désormais tant de haines chez ses alliés historique ? Une analyse implacable : que Bush soit réélu ou pas, la face de l'Amérique sera transformée pour une génération au moins.