« Sans ma grand-mère et ma mère, Le Docteur Jivago, roman qui a valu à Boris Pasternak le prix Nobel de littérature, n’aurait pas existé.
Olga, ma grand-mère, est la muse du célèbre auteur : la “Lara” du roman. Intellectuelle, mère et deux fois veuve, elle rencontre Pasternak en 1946 dans les couloirs d’une rédaction à Moscou. Trois ans plus tard, elle paie d’un premier séjour au Goulag son histoire d’amour interdite avec l’écrivain, qui devient un père de substitution pour ma mère, Irina.
Côté paternel, mes grands-parents, Juifs ukrainiens, doivent au régime communiste leur réussite sociale. En 1954, mon père Vadim quitte sa famille pour l’université de Moscou où il rejoint un groupe d’étudiants dissidents. En 1958, il est condamné pour “crimes contre-révolutionnaires”. Et c’est au Goulag, en 1961, qu’il fait la connaissance de ma mère, arrêtée avec ma grand-mère à la mort de Pasternak.
Prisonniers politiques, Vadim et Irina, passionnés de poésie française, s’envoient des lettres et des fragments de Baudelaire, Rimbaud, Valéry… À leur libération, ils se marient. Vadim devient traducteur de poètes français et poète lui-même. Il rêve de vivre en France mais se heurte au KGB. Après de longues années de combat, épaulés par de grands écrivains et intellectuels – René Char, Julien Green, Julien Gracq, Henri Michaux, Françoise Giroud, Georges Nivat – et même par le président Mitterrand, Vadim et Irina finiront par trouver en France un nouveau départ. »
A.K
LE RÉCIT EXCEPTIONNEL D’UNE ODYSSÉE FAMILIALE AU CŒUR DE L’HISTOIRE POLITIQUE ET LITTÉRAIRE DU XXE SIÈCLE.
Olga, ma grand-mère, est la muse du célèbre auteur : la “Lara” du roman. Intellectuelle, mère et deux fois veuve, elle rencontre Pasternak en 1946 dans les couloirs d’une rédaction à Moscou. Trois ans plus tard, elle paie d’un premier séjour au Goulag son histoire d’amour interdite avec l’écrivain, qui devient un père de substitution pour ma mère, Irina.
Côté paternel, mes grands-parents, Juifs ukrainiens, doivent au régime communiste leur réussite sociale. En 1954, mon père Vadim quitte sa famille pour l’université de Moscou où il rejoint un groupe d’étudiants dissidents. En 1958, il est condamné pour “crimes contre-révolutionnaires”. Et c’est au Goulag, en 1961, qu’il fait la connaissance de ma mère, arrêtée avec ma grand-mère à la mort de Pasternak.
Prisonniers politiques, Vadim et Irina, passionnés de poésie française, s’envoient des lettres et des fragments de Baudelaire, Rimbaud, Valéry… À leur libération, ils se marient. Vadim devient traducteur de poètes français et poète lui-même. Il rêve de vivre en France mais se heurte au KGB. Après de longues années de combat, épaulés par de grands écrivains et intellectuels – René Char, Julien Green, Julien Gracq, Henri Michaux, Françoise Giroud, Georges Nivat – et même par le président Mitterrand, Vadim et Irina finiront par trouver en France un nouveau départ. »
A.K
LE RÉCIT EXCEPTIONNEL D’UNE ODYSSÉE FAMILIALE AU CŒUR DE L’HISTOIRE POLITIQUE ET LITTÉRAIRE DU XXE SIÈCLE.