Que deviennent, de nos jours, les dieux de l'Olympe ? Par exemple Hermès, le dieu des commerçants, des voleurs, emprisonné depuis plus de deux millénaires par le dieu de la forge et des volcans, son ennemi de toujours Héphaïstos ? Délivré de ses chaînes par une jeune fille en croisière dans les îles grecques, mais sans ses sandales ailées ni sa baguette magique, Hermès n'est plus qu'un humain comme les autres. Il s'aidera donc de ses qualités naturelles, la roublardise principalement, et de quelques femmes aimées, pour retrouver tout son pouvoir. Héphaïstos, lui, obtus et maléfique, continue à le haïr. Nos dieux s'incarnent en hommes : Hermès s'initie au poker ; Aphrodite dirige un institut pour guérir de l'excès de beauté ; Zeus, surnommé Jovy, est joueur de golf à New Athens en Illinois. Forces du plaisir, du côté d'Hermès ; forces de la lourdeur, de l'efficacité, et même du marketing du côté d'Héphaïstos. On rit et on tremble en compagnie de ces divinités parfois enfantines pour qui le moindre des caprices est un ordre... Et le roman s'achève sur un gigantesque éclat de rire.