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C'est un footballeur à part. Elément essentiel de la victoire des Bleus lors de la Coupe du Monde 1998 et de l'Euro 2000, compagnon indispensable de Zidane, Desailly ou Thuram, buteur prolixe et décisif, mais, plus encore, personnage inattendu. S'il a consacré l'essentiel de sa vie au ballon rond, Youri Djorkaeff, 37 ans, n'a cessé, en parallèle, d'élargir ses horizons. Son ouverture d'esprit, son goût de l'échange, son sens sacré de la famille, ses curiosités intellectuelles ont participé à son épanouissement au moins autant que ses multiples succès. Tôt révélé au jeu, Youri a dû batailler ferme pour se faire un prénom - son propre père, Jean, fut lui-même sélectionné en équipe nationale - et imposer ses manières d'artiste aux grosses « cylindrées » du football moderne. Fulgurant, surprenant, il a fait ses preuves en accéléré avant de gagner le respect au gré de trois des plus intenses championnats internationaux (en Italie, Allemagne et Angleterre). Cette vie d'exil - conclue aux Etats Unis, où il prolonge aujourd'hui encore sa passion - Youri Djorkaeff l'a choisie en conscience. En souvenir d'un grand-père arménien et d'un autre Kalmouk, mais surtout par respect d'un héritage culturel qu'il évoque avec émotion et respect. Dans son autobiographie, Youri Djorkaeff n'occulte rien. Ni ses doutes, ni ses enthousiasmes. Les « retombées » déraisonnables de la Coupe du Monde, les conséquences psychologiques d'une blessure, l'amitié et la concurrence au sein de l'équipe de France, la quête de la Coupe d'Europe avec le PSG, la folie de l'Inter de Milan, ses rapports contrastés avec les médias, les figures complexes d'Arsène Wenger ou Luis Fernandez, son rêve d'être président de club, son amitié avec Yannick Noah, sa découverte du phénomène Ronaldo.