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LE PRINCE QUI VOULAIT ETRE JARDINIER

Jean-Paul Mulot

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Charles-Joseph, Prince de Ligne, est mort le 13 décembre 1814, exténué par les fêtes et les tourbillons du Congrès de Vienne. Se croyait-il immortel, lui qui disait : « Je ne veux pas mourir, je ne sais pas comment cela réussira ?» Cet homme de guerre, mais aussi de plaisirs et de fuites, fut enterré par tout ce que l'Europe comptait d'illustre, lui qui fut le contemporain et l'ami d'un Talleyrand ou d'un Casanova. L'auteur imagine donc, à la manière du Prince de Ligne dans ses Mémoires, que c'est ici un mort qui parle ! Ligne revient hanter nos contemporains, flanqué d'un chauffeur à qui il se confie sans masque, dans ce que Jean-Paul Mulot présente comme le Tombeau mélancolique et gai d'un Prince-Jardinier. « Quelle belle existence était la mienne à mon superbe Beloeil » se souvient le prince des buis, des bosquets et des fleurs. Les déconvenues du jardinier, les lacunes de l'amateur de parcs, les illusions d'un philosophe floral, soudain confronté à ce que le temps, la trahison des siens, ont fait de son château de Beloeil (près de Mons), nourissent ce traité volontiers anachronique. Car Ligne commente, du Parc André Citroën aux paysagistes Gilles Clément ou Pascal Cribier, les urbanistes de l'éphémère.