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La Vraie Vie de Vinteuil

premier roman - collection Le Courage dirigée par Charles Dantzig

Jérôme Bastianelli

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Un premier roman brillant et surprenant, qui, si on a pas lu Proust, peut se lire comme la biographie imaginaire d'un grand musicien et qui, si on l'a pas lu, se révèle comme une délicieuse interprétation critique d'un des plus grands romans du XXe siècle.
Vinteuil est le musicien le plus célèbre de la littérature française. «  Le  » musicien d’A la recherche du temps perdu, l’auteur de la fameuse sonate, celui qui a une fille lesbienne et sacrilège… Il demeure pourtant un grand inconnu, puisque Marcel Proust ne donne que de très rares informations à son sujet. Son nom est plus célèbre sa vie. Sa vie, précisément. A partir du peu que raconte Proust, et, plus encore, de ce qu’il ne raconte pas, La vraie vie de Vinteuil imagine quel a été le parcours de ce mystérieux compositeur. Sa vraie vie. Celle que l’auteur de La Recherche n’a pas connue. A-t-il eu connaissance de tout ? Ce grand espion n’aurait-il pas manqué d’informations  ? A-t-il par exemple su que Vinteuil est le fils illégitime du curé de Combray  ? Et tant d’autres secrets  ?
Se fondant sur l’histoire politique et musicale du XIXe siècle que Jérôme Bastianelli connaît particulièrement bien, lui qui a écrit les biographies de Bizet et de Mendelssohn, son roman raconte dans quelles conditions Vinteuil a été amené à écrire sa si novatrice Sonate pour violon  ; comment sa fille a rencontré la sulfureuse amie avec qui elle a entretenu une liaison scandaleuse  ; comment le jeune Proust en est arrivé à s’intéresser à lui. Musique, littérature, révolution de 1848, guerre de 1870  : la vie artistique et politique de la France forment l’arrière-plan du portrait de cet artiste incompris à qui il est enfin rendu justice.
Un premier roman brillant et surprenant, qui, si on n’a pas lu Proust, peut se lire comme la biographie imaginaire d’un grand musicien et qui, si on l’a lu, se révèle comme une délicieuse interprétation critique d’un des plus grands romans du XXe siècle, que n’aurait pas reniée Marcel Schwob, l’auteur des Vies imaginaires.