La Rhytine de Steller, plus connue sous le nom de « vache de mer », a été découverte en 1741 par le naturaliste allemand Georg Wilhelm Steller. C’est lors d’une expédition dans les eaux glacées du Pacifique nord qu’il rencontre ce gigantesque animal marin au destin tragique – puisqu’il s’éteindra définitivement 27 ans après son premier contact avec les hommes. À la fois roman d’aventure, épopée scientifique et plongée dans l’intimité d’un équipage échoué, L’extinction des vaches de mer nous entraîne dans la vie d'un grand explorateur lancé dans la bataille que se livrent les savants européens du XVIIIème siècle pour s’approprier de nouvelles terres et des espèces encore inconnues. Jusqu’à trouver ces vaches de mer devenues mythiques, dont la chair a le pouvoir de sauver les naufragés affamés, sa graisse de les réchauffer, et ses airs de sirène de les enivrer.
Mais si la Rhythine de Steller a envahi l’imaginaire de la narratrice, de quoi cette obsession est-elle le nom ? Porté par une écriture poétique, sensorielle, L’extinction des vaches de mer interroge la possibilité de préserver ce qui menace de s’effacer : un animal, un grand-père, une langue, une histoire familiale. À travers la figure de Steller, scientifique hanté par la beauté et la fragilité du vivant, Adèle Rosenfeld propose une réflexion bouleversante sur la disparition, les douleurs silencieuses et le besoin de transmettre.
Mais si la Rhythine de Steller a envahi l’imaginaire de la narratrice, de quoi cette obsession est-elle le nom ? Porté par une écriture poétique, sensorielle, L’extinction des vaches de mer interroge la possibilité de préserver ce qui menace de s’effacer : un animal, un grand-père, une langue, une histoire familiale. À travers la figure de Steller, scientifique hanté par la beauté et la fragilité du vivant, Adèle Rosenfeld propose une réflexion bouleversante sur la disparition, les douleurs silencieuses et le besoin de transmettre.