Après Sept maisons vides, couronné en 2022 par le prestigieux National Book Award du meilleur livre étranger et applaudi par la critique française et internationale, nous retrouvons l’autrice argentine Samanta Schweblin avec son nouveau livre « d’une rare puissance évocatrice » (Joyce Carole Oates).
Une mère s’installe dans sa cuisine avec ses filles, malgré l’odeur de vase du lac où elle a tenté de se noyer ; une architecte argentine reconnaît un petit garçon disparu dans l’œil d’un cheval maltraité ; un père n’arrive plus à soutenir le regard de son fils qui, après avoir avalé une pile, a dû subir une trachéotomie ; une femme héberge la patiente d’une maison de retraite en fugue, avant de se faire séquestrer par le fils de cette dernière… Autant de situations de non-retour où le bien et le mal sont inextricablement liés. Fragiles, les personnages de ces histoires sont saisis à l’instant où l’étrangeté fait irruption dans leur vie — laissant les uns face à la douleur, les autres aux prises avec la culpabilité, et pour tous un besoin de tendresse plus puissant que jamais.
La prose de Schweblin, tout en tension, forme un univers où les monstres du quotidien nous observent de si près qu’on croirait sentir leur souffle. Plongeant le lecteur dans un état d’alerte aussi troublant qu’hypnotique, Le bon mal est une expérience de lecture inoubliable.
Traduit de l’espagnol (Argentine) par Isabelle Gugnon
Une mère s’installe dans sa cuisine avec ses filles, malgré l’odeur de vase du lac où elle a tenté de se noyer ; une architecte argentine reconnaît un petit garçon disparu dans l’œil d’un cheval maltraité ; un père n’arrive plus à soutenir le regard de son fils qui, après avoir avalé une pile, a dû subir une trachéotomie ; une femme héberge la patiente d’une maison de retraite en fugue, avant de se faire séquestrer par le fils de cette dernière… Autant de situations de non-retour où le bien et le mal sont inextricablement liés. Fragiles, les personnages de ces histoires sont saisis à l’instant où l’étrangeté fait irruption dans leur vie — laissant les uns face à la douleur, les autres aux prises avec la culpabilité, et pour tous un besoin de tendresse plus puissant que jamais.
La prose de Schweblin, tout en tension, forme un univers où les monstres du quotidien nous observent de si près qu’on croirait sentir leur souffle. Plongeant le lecteur dans un état d’alerte aussi troublant qu’hypnotique, Le bon mal est une expérience de lecture inoubliable.
Traduit de l’espagnol (Argentine) par Isabelle Gugnon
