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Animant un "atelier d'écriture", le narrateur (l'Ecrivain) retrouve une ancienne relation à lui, un architecte (l'Archi) qui va lui confier son crime, le suicide de son fils et les rapports étranges, d'où ne sont pas absentes les débauches sexuelles, qu'il entretenait avec sa femme (la Pianiste), interprète de Satie. Erik Satie, qui apparaît ici sous un jour surprenant mais parfaitement véridique, propre à choquer ceux qui se font de la musique une image idéalisée, à enthousiasmer ceux qui, ayant lu Freud, Bataille ou Genet, savent de quelle fermentation obscure la beauté est le résultat. A côté de Satie, voici Picasso, et le saxo ténor Albert Ayler, qui révolutionna le jazz dans les années 60 et mourut noyé dans l'Hudson. New York et Istanbul font aussi partie des fantasmes évoqués dans la prison. La sexualité, voire la pornographie, l'iconoclastie, la transformation physique des corps soumis à l'enfermement, tels sont quelques-uns des thèmes non pas "traités", mais comme mis en musique par ce texte insolite, provocant, qui s'organise tantôt sous forme de journal intime, tantôt au rythme du jazz, tantôt en épousant l'allure plus ample de déambulations dans les villes.