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TROIS FACES DU SACRE

Emmanuel Berl

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Ces trois essais coulent d'une même source, il s'agit moins de l'art en tant que tel, que de la voie qu'il trace vers le sacré.

La quête de Dieu - évidente chez Rembrandt - l'est à peine moins chez le grand penseur gothique que Vinci reste, à l'écart des pompes joyeuses de l'Italie renaissante.

Pour ce qui concerne la peinture cubiste, elle pose un problème assez compliqué : par rapport aux " arts primitifs et barbares " à commencer par l'art africain.

Celui-ci n'a guère influé les oeuvres du cubisme : elles s'insèrent dans le mouvement général de la peinture moderne. Et il est probable que si Picasso n'avait jamais vu un masque ni un fétiche, ses tableaux seraient à très peu de chose près ce qu'ils sont.

Mais le fait de l'avoir connu, admiré, aimé, a changé, sinon ses toiles, la manière dont il les a regardées et montrées.

L'art africain permit aux cubistes de piéger un reflet de ce sacré vers quoi ils tendaient. Un sacré sans théologie ni hiérarchie, dont ils ont retrouvé les formes dans leur propre peinture.

Ces trois tentatives de mise au point relèvent sans doute d'une histoire de la mystique plutôt que d'une histoire de l'art.