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James Dean boulevard des rêves brisés

Paul Alexander

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Il était une fois un petit campagnard de l'Indiana qui voulait devenir acteur... Les vingt-quatre années de la vie de Dean se lisent comme un conte de fées écrit par Sophocle. "Nous attirons notre fatalité...nous faisons notre destin", avait-il dit à la radio. La fatalité, Jimmy l'avait rencontrée à neuf ans avec la mort de sa mère adorée, suivie de l'abandon de son père. Son destin, il en avait décidé avant l'adolescence : il serait plus qu'un bon acteur, il serait plus que le meilleur car "la seule grandeur de l'homme est dans l'immortalité". Pour nourrir son art, il lui faudrait pratiquer d'autres arts, ressentir les émotions les plus extrêmes, il lui faudrait tout vivre, même la mort... Les traumatismes de son enfance, son ambivalence sexuelle, sa violence et sa compassion, son refus des conventions, Dean allait investir consciemment son expérience entière dans chacune de ses compositions à l'écran. Le garçon au regard de bête blessée était aussi un grand professionnel : "James Dean est le cinéma", déclarait François Truffaut dès la sortie en France de son premier film, {A l'est d'Eden.}