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Grâce aux témoins d'hier et d'aujourd'hui, grâce aux documents qu'elle retrouve au cours de son enquête, elle parvient à nous offrir un texte tendre et sans complaisance : hommage à l'aïeul effacé, hommage à la famille... Et tentative de comprendre, à une époque où l'antisémitisme ressurgit de façon terrifiante, ce qui signifie "être juif".
Autrefois, lorsqu’on lui demandait si elle était juive, Léa Veinstein répondait  :  «Mon arrière-grand-père était rabbin  !  »  De ce dernier pourtant, elle ne savait rien, pas même le prénom  : Isaac. La mémoire familiale avait préféré l’effacer… Pourquoi  ? C’est ce que Léa décide un jour d’élucider, alors que tout dans sa vie la ramène vers un judaïsme qu’elle avait longtemps tenu à distance  : ses études de philosophie, sa rencontre avec Solal, la naissance de son fils…
Isaac chantait à l’époque où il n’était encore que ministre officiant à la synagogue de Neuilly. Tous ceux qui l’ont connu se rappellent sa voix magnifique. Mais lorsque Paris fut occupé, et le rabbin de Neuilly contraint de fuir, Isaac prit sa relève. Le régime de Vichy lui octroya une carte de légitimation - découverte bouleversante pour Léa : ce papier signifiait-il qu’Isaac avait collaboré, ou choisissant de rester, ne s’était-il engagé à protéger sa communauté?
Dans ce récit très personnel, Léa Veinstein ébauche des réponses comme on se fraye un chemin, tantôt indignée, inquiète, ou apaisée. Grâce aux témoins d’hier et d’aujourd’hui, grâce aux documents qu’elle retrouve au cours de son enquête, elle parvient à nous offrir un texte tendre et sans complaisance  : hommage à l’aïeul effacé, hommage à la famille… Et tentative de comprendre, à une époque où l’antisémitisme ressurgit de façon terrifiante, ce que signifie «  être juif  » : une identité bien sûr, une transmission - une liberté, surtout.